FedEx Express inaugure à Cologne un hub alimenté à l'énergie solaire

La plateforme aérienne, ouverte en juin pour les activités vers l'Europe centrale et de l'Est, s'inscrit dans une politique environnementale plus large.

C'est avant tout pour renforcer sa position sur le Vieux Continent, et notamment pour profiter de la croissance prévue de son activité en Europe centrale et de l'Est, que FedEx Express, filiale messagerie du leader mondial du transport de fret FedEx, a ouvert fin juin à Cologne (Allemagne) un hub (plateforme aérienne) à la pointe de la modernité. Ces régions étaient jusque-là desservies depuis Francfort, où demeurent les opérations interrégionales. Outre sa position géographique stratégique, et contrairement à son principal hub européen implanté en France à Roissy Charles-de-Gaulle, Cologne présente l'avantage de n'être soumis à aucune restriction de vol de nuit jusqu'en 2030 au moins. Les effectifs y sont passés en quelques mois de 35 à 450 salariés.

Ce nouveau site, financé par FedEx et l'aéroport de Cologne-Bonn pour un montant total de 140 millions d'euros, et donc inauguré mercredi conjointement par Gerald P. Leary, président de FedEx Express pour la région Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique, et par Michael Garvens, le président de l'aéroport, est doté d'équipements dernier cri.

18.000 paquets par heure

À commencer par un centre de tri entièrement automatisé, capable de traiter 18.000 paquets par heure. Mais aussi, des panneaux solaires sur une surface de 16.000 mètres carrés, susceptibles de produire 800.000 kWh par an, soit la consommation de 270 foyers de 3 personnes, et une part significative des besoins du site en matière d'éclairage, chauffage ou climatisation. Cette installation est la cinquième et la plus vaste des centrales solaires de FedEx Express dans le monde et la première construite en dehors des États-Unis. Elle doit permettre à l'entreprise d'économiser quelque 3.900 tonnes de CO2 sur l'ensemble de ses sites.

Ces initiatives s'inscrivent dans une politique environnementale plus large, qui ne mise pas tant sur le soleil, que sur des moyens de transports plus sobres, d'un bout à l'autre de la chaîne. L'efficacité de sa flotte de véhicules devra ainsi progresser de 20 % à l'horizon 2020 par rapport à 2005. Et les émissions liées au transport aérien diminuer de 20 % par tonne transportée.

Après Londres, ce sont Los Angeles et Paris qui ont vu leurs flottes s'équiper, l'été dernier, de véhicules tout électriques. Quant au transport aérien, le recours à des Boeing 777 F Cargo, qui permettent de relier directement l'Asie aux États-Unis ou à l'Europe, génère des économies de CO2 de 18 %. Plus généralement, le renouvellement de la flotte contribue à une meilleure efficacité. D. P.

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