Jacques Crozemarie, président-fondateur très controversé de l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC), qui avait annoncé hier, dans un premier temps, qu'il démissionnera le 25 janvier - date à laquelle a été fixé le conseil d'administration extraordinaire de l'Association -, a précisé ensuite qu'il « ne démissionnera pas tant que la lumière ne sera pas faite sur les attaques dont l'ARC fait l'objet ». « Je ne resterai pas président de l'ARC, je ne veux plus avoir quelque chose à faire avec ces gens-là », avait tout d'abord déclaré Jacques Crozemarie sur RTL en faisant allusion aux six membres du groupe de travail - les professeurs Alain Bernard, Wolf Fridman, Roger Monier, Léon Schwarzenberg, Maurice Tubiana, et l'ancien magistrat, Yves Rocca -, chargé de répondre aux critiques de la Cour des comptes. Dans un rapport, cette dernière reproche à l'ARC de ne consacrer à la recherche que 27,2 % des sommes collectées auprès du public et parle de surfacturation de la part de fournisseurs sur le prix du papier livré pour les publications de l'ARC. L'annonce par Jacques Crozemarie de sa prochaine démission intervenait ainsi quarante-huit heures après qu'il eut licencié pour faute grave son directeur-délégué, le professeur Thierry Hercend, et alors que les six membres du groupe de travail avaient indiqué qu'ils souhaitaient pour leur part continuer de travailler avec le professeur Hercend.

latribune.fr

26 Sept 2008, 0:10

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