Semestre noir pour l'or

Le premier semestre 1997 restera longtemps dans les mémoires en raison du cataclysme BRE-X, du nom de cette mine indonésienne considérée par certains comme pouvant être le plus grand gisement d'or mondial. Au final, tout est faux ou presque. Il s'en est suivi une crise de confiance dans le secteur qui a fait craindre le pire pour l'ensemble des marchés de matières premières de la planète et par ricochet pour les Sicav aurifères. A mi-parcours, les pertes sont sévères mais moins graves que l'on aurait pu le craindre, étant donné le plongeon de certains titres qui ont perdu jusqu'à 60 % de leur valeur en quelques jours. Les cours de petites mines qui font de l'exploration, telles Nevsun Resources (Afrique), dont les réserves sont pourtant prouvées, sont ainsi passés de 12,5 dollars canadiens à 4 dollars et ceux de son homologue Birim Goldfields de 3,2 dollars à 60 cents. Or c'est justement vers ce type de mines que s'étaient tournés les spécialistes français afin d'endiguer la baisse des cours de l'or physique. Difficile, par conséquent, de s'étonner du fort recul d'Aurecic (CIC), Oravalor (Société Générale) et même Acti Mines d'Or (BBL France). D'autant que la chute n'a pas épargné les grandes mines, Placer Dome passant de 36 dollars à 22 dollars et American Barrick de 41 dollars à 30 dollars. La diversification a en revanche payé, à l'image de Prémior qui n'ayant jamais détenu beaucoup d'or, sauve son semestre grâce à ses positions sur le pétrole. n
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