Liquidité

chronique des marchésLa Bourse de Paris n'a pas connu les atermoiements entourant le caractère chômé, férié ou travaillé du lundi de Pentecôte. En témoignent les volumes de transactions qui y ont été traités, tout à fait acceptables au vu des séances précédentes. Il s'est échangé pour le premier jour de la semaine 139,2 millions de titres sur l'indice CAC 40, qui concentre près de 90 % des volumes négociés sur les actions françaises. Un chiffre inférieur aux montants traités la veille du week-end (165 millions), mais supérieur à ceux des trois séances précédentes. Quant aux échanges du lundi 25 mai, ils furent squelettiques avec seulement 58,9 millions. Il faut remonter au 16 février dernier pour voir des montants aussi faibles. Le 16 février comme le 25 mai ont en commun que Wall Street était clos. Ce qui confirme le fait que la Bourse de Paris est moins active quand les marchés américains font relâche que lorsque la France se met en veilleuse, laissant les seules équipes de traders hanter les grands immeubles des banques, abandonnés de tous ces jours-là. La Bourse de Paris, soucieuse de se projeter dans la modernité et d'offrir une liquidité sans anicroche, n'a eu de cesse tout au long des années 1990 de réduire ses jours de fermeture. Au point de détenir aujourd'hui un record mondial avec seulement 5 jours chômés en 2009. De quoi damer le pion aux Allemands, qui cessent de coter 7 jours dans l'année. Londres pour sa part débraye 8 jours. À Wall Street on est encore plus dilettante avec une interruption des cotations à 9 reprises. Une fréquence qui a de quoi alarmer la filiale européenne du Nyse, qui s'ennuie ferme quand Wall Street part s'amuser. La solution pourrait être de laisser Paris chômer seulement 5 jours dans l'année, en calant ces interruptions sur les jours fériés américains. Ce ne serait peut-être pas politiquement correct mais cela apporterait le point d'achèvement à la fusion transatlantique présentée comme celle des égaux. Christophe TricaudLa Bourse de Paris, n'a eu de cesse tout au long des années 1990 de réduire ses jours de fermeture. Au point de détenir aujourd'hui un record mondial avec seulement 5 jours chômés en 2009.
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