Des provisions pour éviter la disette. Dès le retour de la croissance, les banques devront faire des réserves de capitaux afin d'éviter que le robinet du crédit ne se ferme en cas de crise, comme aujourd'hui. Le modèle espagnol pourrait bien avoir valeur d'exemple. La Banque d'Espagne impose en effet à ses établissements de crédit de constituer des provisions en fonction de leur volume de crédits, par définition plus élevé en période de croissance. Aussi, le calcul du capital réglementaire que les banques doivent détenir sera modifié : les actifs hors-bilan devront désormais être pris en compte. Or c'est là que sont souvent logés les actifs risqués. Le capital exigé par le régulateur devrait donc être révisé à la hausse.Enfin, afin de responsabiliser les banques, le régulateur contraindra ces dernières à conserver au moins 5 % des créances titrisées (sortie du risque de crédit du bilan). A. M.

latribune.fr

17 Avr 2009, 1:38

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