Sarkozy parle croissance verte

flash infoLe président de la République est aujourd'hui dans le neuf-trois. Accompagné du ministre du développement durable Jean-Louis Borloo et de la secrétaire d'Etat à l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy se rend à Vaujours (Seine-Saint- Denis) ou est implantée la nouvelle usine du groupe de matériaux de construction Saint Gobain. Le chef de l'Etat ne se déplace pas dans ce département pour vanter les mérites industriels du groupe Français. La véritable raison de son déplacement c'est la défense de la croissance verte. «Ce déplacement mettra plus particulièrement l'accent sur les enjeux d'une amélioration de l'efficacité énergétique et d'un développement des énergies renouvelables, dans les bâtiments et les logements», a précisé hier la présidence de la République dans un communiqué. «Il sera l'occasion de souligner combien la mise en oeuvre des mesures prévues par le Grenelle de l'Environnement, par leur potentiel en termes d'activités nouvelles et d'emplois, peut contribuer à soutenir l'investissement des entreprises et des ménages, donc la croissance», a ajouté l'Elysée.Bref, il s'agit bien de défendre un concept auquel croit fermement l'Elysée : le Grenelle de l'environnement et les objectifs qu'il défini pour les années à venir, sont des outils qui permettront au mieux de soutenir la croissance au pire d'atténuer les effets de la crise économique. Cette idée n'est pas nouvelle puisqu'elle a été defendue dès avant la crise financière de l'automne par l'Elysée alors que les analystes commençaient à sonner le tocsin.Le grand chantier de renovation thermique des logements et des bâtiments, le développement des énergies renouvelables, la nécessité de réaliser de fortes économies d'énergie, pour atteindre les objectifs définis par la loi Grenelle 1, votée le 21 octobre par l'Assemblée, représentent en effet «de formidables potentialités d'activité, de maintien de l'emploi» reconnait un économiste. Cependant, c'est la capacité d'investissement qui aujourd'hui fait défaut ajoute-t-il. Faible pouvoir d'achat des ménages, manque de crédits pour les entreprises,... La crise a-t-elle déjà tué dans l'oeuf la croissance verte?Rémy JANIN
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