La hache de guerre a été remisée entre les émetteurs de produits dérivés. Sur ce marché très concurrentiel, les cinq principaux acteurs du marché des produits optionnels que sont les warrants et les certificats de la place parisienne, mais aussi au niveau mondial, ont porté sur les fonts baptismaux, hier à Paris, leur union hexagonale. L'Association française des produits dérivés de Bourse (AFPDB), au travers de BNP Paribas, Société Générale, Commerzbank, Citi et UniCredit, représentera 70 % des produits cotés sur Nyse-Euronext Paris, 70 % des volumes et des transactions. Ce marché pèse aujourd'hui 200 milliards d'euros d'échanges en nominal (voir graphique).À l'instar de ses cons?urs allemande (DDV), italienne (ACEPI), suisse (ASPS) et autrichienne (ZFA), où la plupart des émetteurs sont déjà représentés, la structure française a vocation à rejoindre l'association européenne Euderas (European Derivates Association). L'objectif poursuivi est de devenir une force de proposition au niveau européen auprès de la Commission de Bruxelles qui par ses directives (prospectus, transparence, passeport unique et marchés d'instruments financiers) influence de manière déterminante l'activité des émetteurs. Cette voix commune s'exprimera aussi à l'échelon français auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF), de la Commission bancaire mais aussi de Nyse-Euronext pour faire valoir les intérêts de ses membres. code de bonne conduiteL'AFPDP place aussi l'investisseur au centre de ses préoccupations. Elle s'est donné un code de bonne conduite, sorte d'autorégulation où chaque émetteur s'engage à livrer une information complète à la fois sur sa situation financière mais aussi sur ses produits. Des recommandations sur la structuration, l'émission et la commercialisation des produits ainsi que des pistes pour améliorer leur référencement (dénominations communes pour des produits similaires) sont à l'étude.Conçue début 2008, l'AFPDB n'est vraiment opérationnelle que depuis hier avec le démarrage de son site (www.afpdb.fr). Les émetteurs ont dû faire face depuis septembre à des marchés en folie. Certains de leurs concurrents ont depuis abandonné la partie comme Goldman Sachs ou Calyon, qui n'émet plus de produits depuis juin. n ++BSD ++SupprimerBalise NePas supprimer n signature++BSF ++

latribune.fr

17 Déc 2008, 1:34

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