Sénateur du Var, auteur de plusieurs rapports pour la commission des Finances du Sénat sur les jeux.On associe encore souvent jeux et grand banditisme, est-ce toujours une réalité ? Non ! Le secteur des jeux d'argent en France s'est assaini depuis pas mal d'années. Il n'y a pratiquement plus de cas de dopage de chevaux dans les courses hippiques. Et, pour les casinos, les règlements de comptes ne sont plus d'actualité depuis vingt ou trente ans. On voit mal comment les groupes importants, qui détiennent l'essentiel des casinos en France, qui sont souvent cotés en Bourse, se laisseraient aller à des pratiques délictueuses.L'ouverture du secteur aux jeux en ligne risque-t-elle d'apporter un nouveau risque ? Le crime organisé adore le jeu et l'argent. Et les nouvelles technologies leur apportent de nouveaux outils performants. Ces évolutions vers Internet nécessitent donc toute la vigilance de l'État. Même si, comme c'est le cas dans le jeu classique, le jeu en ligne est lui aussi entre les mains d'acteurs bien établis et cotés en Bourse. L'État doit en revanche vérifier que l'argent sale ne s'introduit pas via des prises de participations dans le capital des sociétés.Propos recueillis par H. D.Le secteur des jeux d'argent s'est assaini depuis pal mal d'années.flash interview

latribune.fr

18 Mars 2009, 1:28

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