« nous n'avons pas lE droit d'échouer », lançait Nicolas Sarkozy aux professionnels de la presse, rassemblés le 2 octobre à l'Élysée, à l'occasion de l'ouverture des états généraux de la presse. Pour trouver des solutions à la crise du secteur, 150 professionnels regroupés en quatre pôles de travail (métiers du journalisme, aspect industriel de la presse, impact d'Internet et questions de société), ont débattus et auditionnés pendant près de trois mois. Ils ont remis aujourd'hui 93 recommandations rassemblées sous forme d'un livre vert à la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel. De nombreuses pistes que le gouvernement va étudier au cours des prochaines semaines.Le verdict final est attendu le 23 janvier, à l'occasion des v?ux à la presse du président de la République. Entre-temps, les arbitrages menés par le gouvernement n'associeront pas les présidents des pôles de réflexion. « Notre job est termin頻, confirme François Dufour, président du groupe presse et société. « Maintenant que les propositions sont connues, je suppose qu'Emmanuelle Mignon [conseillère du chef de l'État sur ce dossier] attend les réactions de la profession », souligne-t-il. D'autant que l'écrémage risque d'être sévère. Lors du lancement de ces états généraux, Emmanuelle Mignon avait souhaité que se dégage une dizaine de mesures fortes. Et selon nos sources, le président pourrait sortir « certaines propositions de son chapeau ». n

latribune.fr

20 Jan 2009, 1:30

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