Les fabricants de génériques, qui contribuent à la maîtrise des dépenses de santé via leurs « copies » de médicaments à moindres coûts, ont devant eux un futur radieux? mais bref. « D'ici à 2013, 135 milliards de dollars de chiffres d'affaires vont tomber dans le domaine public sur les huit principaux marchés », souligne l'institut d'étude IMS. Mais la fenêtre de tir est étroite : après un pic de 43 milliards en 2011, la manne potentielle tombera à 16 milliards en 2013. « Elle devient quasiment nulle ensuite », souligne Claude Le Pen. Les génériqueurs risquent alors de se trouver confrontés à l'obsolescence de leur modèle. « Les plus astucieux, comme l'israélien Teva, se lancent dans la recherche et développement » note Claude Le Pen. « La consolidation est aussi un moyen de se préparer, car le marché est encore très fragment頻, ajoute Corinne Segalen.

latribune.fr

21 Juill 2009, 1:48

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