flashinterview

Jean-louis pierquinL'objectif d'une taille mondiale est-il accessible aux pôles dits « nationaux », tel que le vôtre??J.-L. P. : Le classement du gouvernement m'importe peu. Je veux faire de Mipi un pôle de compétitivité mondial dans les matériaux innovants. Depuis 2006, nous avons mené 92 projets pour 154 millions d'euros. Nous regroupons 100 industriels dont Saint-Gobain et ArcelorMittal, 4 universités, 14 écoles d'ingénieurs et 27 laboratoires. Faut-il, selon vous, sortir de la logique de territoires??J.-L. P. : C'est ce que nous allons faire en décembre en fusionnant avec le pôle champenois P2MI. Le futur pôle, Materalia, sera le premier pôle français de la fonderie et de la sidérurgie, avec 24 % des effectifs. Nous nouons aussi des partenariats avec l'Allemagne, le Luxembourg et la Belgique. La dimension mondiale se conquiert avec des partenariats élargis.Je veux un pôle mondial dans les matériaux innovants.
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