La e-distribution : ce terme barbare englobe tout le processus de stockage des livres sous forme de fichiers numériques et leur acheminement vers les sites des libraires en ligne (Fnac.com, etc.). À l'image de la chaîne de distribution des ouvrages imprimés, le livre numérique doit être transporté depuis son « entrepôt », un serveur informatique, vers le site du e-commerçant dès qu'un internaute effectue un achat en ligne. Une chaîne technique dont le coût est loin d'être négligeable.Pour les éditeurs, il s'agit d'un enjeu majeur. « Investir dans une infrastructure propre permet d'éviter de confier ses fichiers à un acteur extérieur et d'en garder la maîtrise », souligne Virginie Clayssen, présidente de la commission numérique du Syndicat national de l'édition (SNE). « Il est illusoire de croire qu'en cédant nos fichiers à Google ou Amazon ils les utiliseront dans notre meilleur intérêt », renchérit un connaisseur du dossier.offre concurrentielleSi les éditeurs ont entamé des discussions sur cet épineux sujet, les divisions persistent. Hachette, le numéro un français de l'édition, a racheté il y a un an la plate-forme Numilog. Elle regroupe aujourd'hui près de 40.000 livres provenant des catalogues de différents éditeurs. Peu enclins à rejoindre la plate-forme du leader français, Gallimard, La Martinière et Flammarion ont annoncé le lancement en septembre d'une offre concurrente, baptisée Eden-Livre. De son côté, Editis possède sa propre plate-forme (lire ci-contre). C. B.

latribune.fr

31 Août 2009, 1:33

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