Louis Gallois veut s'imposer comme l'homme fort d'EADS

Qu'est-ce qui a bien pu pousser le président d'EADS, Louis Gallois, à taper du poing sur la table à l'occasion du conseil d'administration qui s'est tenu jeudi dernier (« La Tribune » du 15 novembre)?? Peu coutumier de ce type de coup d'éclat, Louis Gallois en a surpris plus d'un dans la maison EADS en mettant en balance sa démission sur la table. Le patron du groupe européen voulait faire passer et/ou avancer deux dossiers qu'il considérait comme stratégiques pour EADS : un premier sur une acquisition aux États-Unis, qui a fait naître des réticences chez les actionnaires en raison de la crise financière?; le second sur la réorganisation interne du groupe, qui rencontre pas mal de résistance en raison de résurgences nationalistes, notamment allemandes.opportunitéPar ce coup d'éclat, Louis Gallois a voulu montrer qu'il restait vraiment le patron d'EADS. Contrairement à ce que disent de nombreux observateurs. « À force de vouloir jouer le consensus entre les différents clans [allemand et français, Ndlr], finalement, aucun dossier n'avance », explique-t-on à « La Tribune ». C'était à Louis Gallois de démontrer qu'il était bien le patron et qu'il pouvait faire avancer les dossiers qu'il considère comme stratégiques pour le groupe. Et, du coup, le président d'EADS a attendu la bonne opportunité pour montrer ses muscles. M. C.
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