Les indices boursiers à la merci de la déferlante de résultats à Wall Sreet

Serait-ce le début d'un retour au calme sur les places financières ? Peut-être. Vendredi, les Bourses valsaient toujours entre regain de confiance et crainte d'une forte récession. Alors que Paris terminait la semaine sur un gain de 4,68 %, New York hésitait après l'annonce d'un repli des mises en chantier de logements aux États-Unis, et finissait dans le rouge. Vendredi, le Dow Jones a perdu 1,41 %. Mais Wall Street a oscillé jusqu'au bout autour de l'équilibre avant de prendre une direction claire sur les dix dernières minutes.Au total, sur l'ensemble de la semaine écoulée, signe que l'humeur est meilleure, l'indice phare de la Bourse de New York a gagné 4,75 % - alors que, une semaine auparavant, elle avait enchaîné les cinq séances les pires de son histoire en dérapant de - 18 % au total. La déconfiture de l'Europe boursière en général avait été encore plus complète sur la période et notamment à la Bourse de Paris, où son indice phare s'était effondré de plus de 22 %.WARREN BUFFETT A L'ACHAT SUR TOUTES LES VALEURS AMERICAINESPour débuter la semaine et revenir à plus de raison, les investisseurs des grandes places vont pouvoir s'inspirer des propos du milliardaire américain Warren Buffett. Ce grand investisseur éclairé, qui s'est illustré il y a quinze jours en investissant dans plusieurs dossiers américains dont la banque Goldman Sachs, est revenu à la charge vendredi, indiquant qu'il était désormais à l'achat sur l'ensemble des valeurs américaines. " Une règle simple dicte mes achats : être craintif quand les autres sont cupides et cupide quand les autres sont craintifs ", a-t-il précisé. Avec Buffett, les investisseurs ont de quoi dissiper leurs angoisses : alors qu'à la veille du week-end, ils appelaient à une refonte du système financier mondial, le président américain, George W. Bush, a cédé aux demandes européennes présentées sur ce registre par Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso, et accepté non pas un mais plusieurs sommets, dont le premier pourrait avoir lieu à New York dès novembre.Même si le nouvel ordre financier mondial qui pourrait en émerger reste flou, il est clair que la régulation du secteur financier devrait s'en trouver sensiblement renforcée. Ce n'est pas tout. D'un point de vue macroéconomique, peu de statistiques sont attendues cette semaine, excepté les ventes de logements anciens pour septembre, vendredi. Ce qui ne devrait pas trop déstabiliser les marchés.En attendant, les boursiers seront suspendus à la déferlante de résultats du troisième trimestre qui va s'abattre sur Wall Street tout au long de la semaine. Avec notamment ceux de Boeing, Ford, McDonald's, Apple, Yahoo, et ceux du laboratoire Pfizer. Pour l'instant, les résultats annoncés " sont satisfaisants pour une économie qui ralentit ", note M. Volokhine, analyste de Meeschaert à New York.Gare, malgré tout, à toute mauvaise nouvelle, le marché restant malgré tout extrêmement fragile et la volatilité très forte.
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