Pas d'effet Obama pour les banques

Aux États-Unis comme en Europe, les acteurs de la finance dévissaient toujours en Bourse hier.Les espoirs suscités par l'entrée en fonction du nouveau président des États-Unis, Barack Obama, n'ont pas profité aux banques. Hier, elles n'étaient à la fête ni en Europe ni aux États-Unis. Sur le Vieux Continent, l'annonce lundi par la banque britannique Royal Bank of Scotland de pertes abyssales, qui pourraient atteindre 28 milliards de livres en 2008, et d'une participation accrue du gouvernement britannique dans le secteur faisaient toujours broyer du noir aux investisseurs hier. Lloyds Banking Group a en particulier fait les frais de cette déprime. Sur fond de spéculations de fortes dépréciations et d'une possible nationalisation, le groupe bancaire britannique a perdu 31 % à la Bourse de Londres.chute libre pour KBCEn Belgique, alors que l'action de KBC est en chute libre depuis trois séances, le ministre des Finances, Didier Reynders, a indiqué qu'il envisageait d'effectuer « un deuxième tour bancaire » pour venir à nouveau en aide au secteur bancaire du royaume. « Il faut qu'on s'y prenne suffisamment tôt pour éviter cette fois de devoir à nouveau sauver une banque en l'espace d'une nuit », a-t-il souligné, en référence aux longues négociations nécessaires pour les sauvetages successifs de Fortis, Dexia et KBC en septembre et octobre. Les banques françaises n'ont pas échappé au marasme : BNP Paribas a plongé de 13,33 % à 23,85 euros, quand sa rivale Société Générale clôturait aussi en chute de 13,67 % à 24,64 euros.Quant aux banques américaines, elles ne se remettaient pas des déboires de Citigroup. Alors que le géant bancaire chutait de 10.86 % à 3,12 dollars à la mi-séance, ses pairs JP Morgan Chase, Wells Fargo, Goldman Sachs et Morgan Stanley enregistraient toutes un recul important. N. RE.
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