environnementL'État va mettre la main au porte-monnaie afin d'aider les communes bretonnes, dont les plages sont envahies par des algues vertes, à nettoyer leurs rivages, a annoncé hier le Premier ministre, François Fillon, lors d'un déplacement à Saint-Michel-en-Grève, dans les Côtes-d'Armor.« L'État va prendre toutes ses responsabilités et va prendre à sa charge le nettoyage des plages qui sont les plus touchées et sur lesquelles il peut y avoir un risque de santé publique », a-t-il déclaré en s'appuyant sur les conclusions d'une étude scientifique réalisée par l'Institut national de l'environnement et des risques (Ineris) sur la demande du ministère de l'Écologie. Rendue publique hier, elle démontre que le gaz émis par les algues vertes en décomposition (l'hydrogène sulfuré) « peut être mortel » en cas de concentration particulièrement importante. En somme, la caution scientifique de ce que tout le monde avait pu constater fin juillet sur cette même plage où un cheval, après une chute, avait été asphyxié mortellement après avoir inhalé les gaz émis par la putréfaction des algues. Le chef du gouvernement n'a toutefois pas précisé le montant de la participation financière de l'État.Effet d'annonceL'annonce de François Fillon n'est sans doute pas fortuite. Le Premier ministre a effet écourté ses vacances afin d'être présent sur les côtes bretonnes le jour de l'ouverture des journées d'été des Verts à Nimes. Le message étant de dire à l'opinion publique qu'il n'y a pas que la formation de Daniel Cohn-Bendit qui se préoccupe d'environnement. Rémy J

latribune.fr

03 Sept 2009, 1:43

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