utomobileConnu pour ses plongeons abyssaux suivis de redressements tout aussi spectaculaires, Fiat tient difficilement la barre au milieu de la crise automobile. Le constructeur italien a ainsi affiché une nouvelle perte nette trimestrielle de 179 millions d'euros. Sur l'ensemble du premier semestre, il enregistre un déficit net de 590 millions. La firme transalpine n'en a pas moins enregistré un résultat d'exploitation global positif de 310 millions au deuxième trimestre et de 262 millions sur le semestre, avec une marge de 1,1 %. Déjà ça.Fiat a en fait souffert d'une chute de 23,8 % de son chiffre d'affaires semestriel global. Si l'automobile s'est correctement défendue, il n'en est pas de même des autres activités. Les livraisons de véhicules particuliers et d'utilitaires légers Fiat, Lancia, Alfa Romeo, ont fléchi de 12,6 % à 1.055.700 unités (? 6,8 % pour les seules voitures). Soit une performance honorable. La part de marché s'affiche même en légère amélioration sur l'Europe occidentale grâce notamment au succès de la petite 500 « néo-rétro ». Le volume de ventes a en revanche plongé de 17,4 % dans le matériel agricole et de BTP (CNH), de 36,4 % dans la division composants et systèmes de production, et de 46 % dans le secteur sinistré du poids lourd (Iveco).confiant pour chryslerDans ce contexte, l'activité automobile a eu le mérite de rester bénéficiaire à 254 millions d'euros sur le semestre. Une performance imputable pour moitié au label de prestige du groupe, Ferrari. Les marques Fiat, Alfa Romeo et Lancia n'ont généré pour leur part que 125 millions de profit opérationnel. CNH a aussi dégagé un petit résultat et Iveco est demeuré à l'équilibre. Ce qui n'est pas si mal, quand on voit les résultats fortement négatifs d'autres constructeurs de camions comme le suédois Volvo.Grâce à une « amélioration des conditions de march頻, le groupe piémontais a confirmé hier ses objectifs pour l'ensemble de l'année. Il s'attend à un résultat courant « supérieur à 1 milliard d'euros » et un petit bénéfice net « supérieur à 100 millions d'euros ». L'administrateur-délégué de Fiat, Sergio Marchionne, a par ailleurs assuré qu'il était « très confiant » dans les mesures prises par son groupe pour sortir Chrysler du marasme. Une alliance a été nouée entre les deux constructeurs en juin. Fiat détient désormais 20 % du groupe américain. nLe groupe s'attend à un résultat courant « supérieur à 1 milliard d'euros ».

latribune.fr

05 Août 2009, 1:43

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