Après Axa, en 2007, L'Oréalcute;al. Pour les vedettes du CAC 40, l'obtention de l'oscar du mécénat que décerne l'association Admical constitue la récompense suprême. Elle suppose de séduire un jury d'experts indépendants qui auditionnent une dizaine de candidats. Pour L'Oréalcute;al, cette récompense arrive à point nommé. Le groupe a créé en 2008 sa fondation d'entreprise à laquelle il compte apporter 40 millions d'euros sur cinq ans. Mais cet engagement ne représente pas l'intégralité des sommes que le leader mondial de la cosmétique dédie à des causes d'intérêt général. « Si on agrège ce que nous finançons en France et à l'étranger, nous y consacrons chaque année entre 18 et 20 millions d'euros », assure Béatrice Dautresme, vice-présidente du groupe et directrice générale de la Fondation. L'Oréalcute;al a concentré ses actions de mécénat sur trois domaines : l'éducation et la prévention contre le sida en partenariat avec son réseau de coiffeurs (2,5 millions de professionnels), le financement d'ateliers de socio-esthétique au profit de malades du cancer et l'octroi de prix et de bourses à des femmes engagées dans la recherche scientifique. un double engagement« Pour répondre à l'objectif de consacrer 3 % du PIB des États membres aux activités de recherche et de développement technologique, l'Union européenne doit recruter, d'ici à 2010, 700.000 chercheurs. Nous souhaitons apporter notre contribution en faisant naître des vocations chez les femmes en mettant en avant des modèles aspirationnels. Songez que Marie Curie reste la seule scientifique connue dans le monde », souligne Béatrice Dautresme. D'où la forte médiatisation qu'accorde L'Oréalcute;al à ce programme. « Pour chaque euro donné, il faudrait un euro consacré à la communication », estime la déléguée générale de la fondation. Un double engagement auquel peu d'entreprises mécènes se plient. Pierre Kupferman

latribune.fr

06 Avr 2009, 1:36

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