++BSD ++NePas supprimer++BSF ++Si la faillite de GMAC aurait irrémédiablement fait plonger General Motors, en revanche son sauvetage via sa reconversion en établissement bancaire ne veut pas pour autant dire que son ancienne maison mère est totalement tirée d'affaire. Loin de là. Plus que jamais le premier constructeur automobile américain garde un pied dans la tombe. Certes, depuis une semaine, son sursis a été rallongé de trois mois. L'octroi d'un prêt remboursable sur trois ans de 17,4 milliards de dollars (12,55 milliards d'euros) obtenu aux côtés de Chrysler permet au moins à GM de voir venir jusqu'en mars. Un acompte de 13,4 milliards de dollars doit effectivement être débloqué d'ici à fin janvier et le solde de 4 milliards devrait normalement l'être le mois suivant.Mais la « générosit頻 de l'administration Bush a un prix que GM n'est pas encore sûr de pouvoir payer. Car les concessions drastiques demandées à l'ancien numéro un mondial du secteur pourraient lui être finalement fatales. Le géant de Detroit doit apporter d'ici à fin mars la preuve qu'il est sur la voie d'une restructuration propre à assurer sa survie. Les grandes lignes sont connues. Entre autres, le groupe doit réduire de deux tiers sa dette en la convertissant en capital et rendre les salaires des ouvriers syndiqués compétitifs en les alignant sur les rémunérations pratiquées chez les constructeurs étrangers.dégradé à C par s&pAutant dire que les trois mois de discussions qui s'ouvrent avec les syndicats d'une part et les créanciers de l'autre s'annoncent difficiles. « Nous pensons qu'il va devenir de plus en plus clair que les sacrifices énormes que devront faire les syndicats [jusqu'à 10 milliards de dollars] et les créditeurs [jusqu'à 24 milliards de dollars] vont conduire à une élimination totale ou presque totale de son capital », indiquait lundi dernier dans une note un analyste du Credit Suisse.Malgré les 13,4 milliards de dollars de prêts qui vont être octroyés, nombreux sont ceux qui pensent que GM reste au bord de la faillite. En début de semaine, Standard & Poor's a dégradé la note du constructeur à C, soit juste un cran au-dessus de la catégorie réservée aux entreprises en dépôt de bilan. Gaël Vautrin++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++

latribune.fr

08 Jan 2009, 1:27

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