C'est l'artiste le plus prisé des voleurs. « On recense 500 ?uvres de Picasso volées dans le monde », selon Stéphane Théfo, commandant de police chargé de la sécurité du patrimoine auprès du ministère de la Culture. Les vols de toiles sont assez rares en France (36 l'an dernier), mais le musée d'Orsay a renforcé la sécurité pour l'exposition « Picasso/Manet, le Déjeuner sur l'herbe ». pour seulement 5.000 eurosSur les conseils de Stéphane Théfo, cette mission de « protection rapprochée des ?uvres » a été confiée à Tag Technologies, une société toulousaine créée en 2005 par Jean Prunet. Des modules électroniques, de la taille d'une boîte d'allumettes, ont ainsi été posés derrière chaque toile de l'exposition. Dès qu'une ?uvre est déplacée, le centre de contrôle est alerté et un logiciel permet de visualiser sur un plan la toile concernée. Le tout sans fil, l'alerte transitant par le réseau de téléphonie mobile de SFR. L'originalité repose sur la capacité du système à différencier les mouvements « bénins » (vibrations) des phénomènes « anormaux ».Et pour seulement 5.000 euros, assure Jean Prunet ! Développée avec le CNRS, la technologie a été brevetée au niveau mondial. La mission, pilote avec le musée d'Orsay, pourrait être étendue et proposée à d'autres musées. La sécurité rapprochée des ?uvres d'Orsay n'avait pas été modifiée depuis quinze ans. O. Pi.

latribune.fr

11 Déc 2008, 1:34

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