Pays laïc, l'Inde fait figure de melting-pot religieux : on y compte une majorité d'hindous (81 % de la population), mais aussi près de 150 millions de musulmans (13 % de la population), auxquels s'ajoutent 20 millions de chrétiens, 16 millions de sikhs et d'autres communautés religieuses (jains, bouddhistes). La ligne de fracture la plus grave est celle qui sépare les hindous des musulmans. Chez ces derniers, qui représentent environ 15 % de la population, un sentiment de persécution se développe. « Ils vivent très mal le fait que, quand il y a des attaques contre eux, il n'y a pas d'action des pouvoirs publics, car la police est du côté des hindous », explique Dipankar Gupta, professeur de sociologie à l'université Nehru. Et « ils se réfugient de plus en plus dans des ghettos où ils vivent entre eux »?

latribune.fr

11 Déc 2008, 1:29

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