Les crédits douteux pèsent sur les résultats italiens

queLes trois principales banques italiennes ont bouclé le premier semestre 2009 mieux que prévu, mais en passant tout de même de lourdes rectifications de valeur dans leurs portefeuilles de crédits. Si Intesa Sanpaolo a augmenté son produit net bancaire au deuxième trimestre (4,731 milliards contre 4,136 au premier trimestre), la deuxième banque italienne a davantage déprécié la valeur de son portefeuille de créances qu'au début de l'année (1 milliard d'euros contre 733 millions au premier trimestre).Le même phénomène a été révélé hier par la troisième banque du pays, Monte dei Paschi di Siena (MPS) : elle a rectifié à la baisse de 400 millions d'euros la valeur de ses créances, après une première charge de 287 millions au premier trimestre. Ses revenus sont en revanche restés substantiellement identiques entre les deux premiers trimestres. Aussi, malgré des coûts de fonctionnement légèrement réduits, MPS a vu son bénéfice net trimestriel divisé par dix en trois mois (31,5 millions d'euros contre 300 millions entre janvier et mars 2009). Tout en abaissant aussi la valeur de son portefeuille de créances de 2,4 milliards au deuxième trimestre, la première banque italienne en termes de capitalisation boursière, UniCredit, a en revanche réussi à améliorer légèrement son bénéfice net trimestriel en trois mois (490 millions contre 447 millions à fin mars).retour du dividendeSeule Intesa Sanpaolo s'est lancée dans un pronostic de résultat pour l'ensemble de l'exercice 2009. « À la lumière des résultats du premier semestre, il apparaît plausible de confirmer la prévision d'un bénéfice net pour l'exercice en cours peu inférieur à celui de 2008 », soit 2,55 milliards d'euros, indique Intesa dans son communiqué. Elle fait ainsi miroiter la perspective du versement d'un dividende à ses actionnaires. Intesa Sanpaolo avait décidé de conserver l'essentiel du bénéfice de l'exercice 2008 pour renforcer ses fonds propres. Un retour du dividende devrait combler les fondations bancaires actionnaires d'Intesa, dépendantes de cette manne pour leur fonctionnement. Frank Paul Weber, à Mil
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