L'annonce d'une chute de 14,7% des ventes de logements neufs aux Etats-Unis en décembre et d'un recul de 2,6% des commandes de biens durables a eu raison du rebond du dollar. Il était pourtant remonté de plus de 1,33 pour un euro à près de 1,30, revigoré par une déclaration de Jean-Claude Trichet affirmant que le niveau de 2% ne constituait pas un butoir pour le taux directeur de la BCE. Le billet vert a été rattrapé par la conjoncture américaine et les doutes grandissants des opérateurs sur la réelle volonté de la Réserve fédérale d'acheter des emprunts d'état américains à long terme. Le marché a deux rendez-vous statistiques aujourd'hui : la première estimation du PIB des Etats-Unis au quatrième trimestre 2008, attendu en baisse de 5% à 5,5% en rythme annualisé et l'inflation harmonisé de la zone euro dans sa version préliminaire.

latribune.fr

11 Févr 2009, 1:29

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