Thierry Lacroix porte les couleurs de Pierre Fabre en Australie

On a retrouvé Thierry Lacroix. À 42 ans, retraité du rugby et de la télévision, le deuxième meilleur marqueur de l'histoire du XV de France, l'ancien dieu du stade de Dax, a entamé depuis janvier 2008 une nouvelle carrière à Sydney, pour le compte des Laboratoires Pierre Fabre dont il est responsable du développement. « Au service du sport et de la sant頻, explique l'ancien kiné, qui assure aujourd'hui en Australie et en Nouvelle-Zélande la promotion de produits qu'il recommandait déjà à ses clients de Dax vingt ans plus tôt. En plus de la marque, Lacroix connaît également bien l'industriel, pour l'avoir côtoyé de près lors de sa dernière saison de joueur au Castre Olympique en 2003. Le temps d'une parenthèse télévisuelle et ils se croisent à nouveau au cours d'une convention de pharmaciens fin 2007. Des envies d'Australie dans les jambes, pour suivre son épouse Aby, originaire de Sydney, Lacroix attaque au culot et se voit proposer, par un Pierre Fabre séduit, la mission de développer son nom et ses produits (Avène, Klorane?) aux antipodes.la recette du succèsAmbassadeur de charme et VRP de choc, aussi à l'aise aujourd'hui devant les tables de négociations qu'hier sur le terrain, il s'est vite adapté au côté « impitoyable » de son nouveau terrain de jeu. « J'utilise les vertus que j'ai développées pendant vingt ans de haut niveau, à savoir la culture de l'effort et de l'engagement, le sens du collectif, l'exigence de résultat », énumérant la recette à succès de son passé tout neuf de champion. Sans oublier le sens du détail, « également cher à Pierre Fabre ».En plus de son vécu, il garde aussi sa gloire et ses titres, goûtés à leur juste valeur en Australie où le rugby reste toujours un sport de gentlemen. Thierry Lacroix ne revendique rien. Il apprécie de pouvoir mettre son statut d'international au service de ses projets présents et futurs. Car le Gersois d'origine n'est pas de passage en Australie. Les saisons passées en Angleterre et en Afrique du Sud ont adouci son accent chantant et lui ont donné l'envie d'en découvrir plus sur son nouveau pays. « Les marges de développement ici sont énormes », lâche-t-il, sans que l'on sache très bien s'il parle de Pierre Fabre ou de lui-même. Les deux sans doute.Désormais, loin des feux de la rampe, Thierry Lacroix ne craint pas l'oubli. Fier de représenter une certaine image de la France dans son pays d'adoption, il aime la simplicité de sa vie australienne. « Pour la première fois, j'ai vraiment mon destin en main », reprend celui qui, le coq toujours gravé sur la poitrine, rêve de construire demain une passerelle entre les deux hémisphères. « Promouvoir le savoir-faire français et le savoir-vivre australien », résume-t-il. Ou inversement. Les opportunités ne devraient pas manquer en Australie pour celui qui a connu sa première cape internationale contre les wallabies, un après-midi de novembre 1989.
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