Entre EDF et GDF-Suez, tous deux candidats à la construction du deuxième réacteur nucléaire de type EPR, l'Élysée a arbitré jeudi soir en faveur de l'électricien national et de son site de Penly, en Seine-Maritime. Mais EDF devra faire une place à son rival, pour le financement de la centrale et pour sa réalisation, selon des modalités qui restent à définir. Fort de plus de quarante ans d'expérience dans le nucléaire en Belgique avec sa filiale Electrabel, le groupe dirigé par Gérard Mestrallet prévient qu'il veut être un véritable associé dans ce projet. Le chantier, qui démarrera en 2012, devrait employer près de 2.000 personnes pour une mise en service en 2017. Les écologistes et la CFDT dénoncent un choix contraire aux engagements du Grenelle de l'environnement. page 8 et éditorial page 6
EDF fera le deuxième EPR, mais pas seul
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