ARD parie sur la carte multiusage

Avec une même carte à puce sans contact, le consommateur paiera demain le bus, le train, le métro, la cantine, les parkings et pourra accéder à son bureau. Nous concentrons maintenant nos efforts sur ces solutions multiapplicatives et multipartenaires. " Le PDG d'Alpes Recherche et Développement (ARD), Pierre Vollaire, a fait prendre à sa société le virage du sans-contact. Basée à Gap (Hautes-Alpes), à mi-chemin entre les pôles de microélectronique de Grenoble et de Rousset, la société connaît une croissance régulière, avec 5,1 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007, contre 4,8 millions en 2006 (+ 6 %). ARD emploie trente-quatre salariés et conduit actuellement un plan d'embauche de cinq cadres.Pierre Vollaire a fondé ARD en 2002 avec un associé. Ils en maîtrisent depuis 100 % du capital. La PME se définit comme un " intégrateur de solutions multi-applicatives autour d'objets communicants ". Elle propose des solutions monétiques et de sécurité fondées sur des objets contenant une carte à puce, un code-barres ou une étiquette intelligente. Ses applications sont utilisées quotidiennement dans des lycées, hôpitaux, collectivités territoriales, entreprises et administrations pour des missions très variées : contrôle d'accès ou de présence, sécurisation de parcs à vélos et de casiers électroniques, prêt de documents, distributeurs de boissons, photocopieurs... " Un million de personnes utilisent une de nos solutions sur environ 800 sites, précise Pierre Vollaire. Cela représente 500 millions d'euros de transactions annuelles. "CAP SUR L'INTERNATIONALARD a fait construire en 2005 un nouveau bâtiment de 700 m 2 à proximité de son siège social. Un agrandissement rendu nécessaire par la volonté de Pierre Vollaire de doubler son chiffre d'affaires en cinq ans. ARD se tourne pour cela vers l'international, qui pour l'instant ne représente qu'une activité marginale en termes de chiffre d'affaires. " Nous allons probablement créer une filiale en Tunisie ", révèle Pierre Vollaire. ARD est en effet en " short list " sur un appel d'offres qui devrait faire progresser son activité de 25 %. Il s'agit d'équiper deux cents établissements d'enseignement supérieur répartis dans tout le pays. " Cette filiale servira de plate-forme pour étendre nos activités à tout le Maghreb, dans un premier temps, puis plus au Sud ensuite, poursuit-il. Mais elle n'aura pas qu'une activité commerciale. La Tunisie constitue un réservoir de ressources à faible coût. Nous ferons également du développement. "
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