Le client risque d'être confronté à un grand nombre d'intervenants. Installer un capteur solaire sur un toit, par exemple, nécessite à la fois un couvreur et un plombier.L'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles (UNCMI) s'est penchée sur le sujet. Elle veut favoriser la mise en place d'un contrat global de rénovation, qui permettrait aux clients d'avoir affaire à un interlocuteur unique et serait assorti d'une obligation de résultats. " Il faut organiser un métier qui n'existe pas encore, celui de la rénovation énergétique, mettre en place des normes, des formations et assurer pour les clients garanties et respect des délais ", pointe Christian-Louis Victor, président de l'UNCMI, qui estime à deux ans le délai pour mettre en place cet outil. Ce dernier permettrait également sans doute de limiter les dérapages dans une profession souvent critiquée pour son manque d'éthique.RELAIS DE CROISSANCEEn outre, alors que le marché de la maison individuelle ralentit à l'instar des autres marchés immobiliers (les ventes ont reculé de 5 % en 2007, à 196.143 unités), la rénovation offre un relais de croissance de poids. D'après la dernière enquête nationale logement, qui remonte à 2002, 55 % des maisons individuelles n'ont pas fait l'objet de travaux d'isolation de toiture depuis vingt ans.

latribune.fr

26 Sept 2008, 4:32

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