Ils ont mené hier de nouvelles opérations escargot et mis en place des barrages filtrants dans plusieurs régions de France, provoquant d'importants bouchons. Ces actions ont notamment provoqué 50 kilomètres de bouchons sur les autoroutes A1 et A6.Les professionnels du transport routier sont déçus par les dernières négociations avec le gouvernement, suite à la précédente mobilisation du 16 juin. Les principaux syndicats espèrent toujours obtenir un allégement des charges fiscales et sociales afin de contrebalancer la hausse des prix du gazole et des péages. Ils estiment être désavantagés par rapport à la concurrence d'autres pays d'Europe, notamment des pays de l'Est. " Les entreprises sont en train de mourir. Il est urgent que des mesures soient prises ", affirme le porte-parole de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) en Aquitaine.La FNTR, qui représente près de 12.500 entreprises, a estimé entre 2.000 et 3.000 le nombre de participants. À Paris, entre 70 et 80 camions étaient stationnés devant le ministère des Finances à Bercy. Malgré tout, un autre syndicat de la profession, OTRE (Organisation des transporteurs autoroutiers européens), estime que cette journée est un " fiasco ", car moins de la moitié des transporteurs mobilisés le 16 juin dernier ont répondu à l'appel de cette nouvelle journée.LES TAXIS APPELLENT AUSSIA MANIFESTERFaute d'accord, les routiers annoncent de nouvelles opérations escargot. Les instances nationales de la FNTR doivent se réunir jeudi 3 juillet pour discuter d'éventuelles nouvelles actions. Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR, a en tous les cas exclu de bloquer les départs en vacances, qui commencent ce week-end, dans un entretien à la chaîne de télévision BFM TV.Cette semaine, d'autres catégories de transporteurs manifesteront à leur tour contre l'envolée des prix à la pompe. Mercredi, les taxis manifesteront à l'appel de leur principal syndicat, la Fédération nationale des artisans du taxi (FNAT).

latribune.fr

29 Sept 2008, 15:16

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