ATR survit grâce à la reprise du trafic aérien

ATR a enregistré un léger rebond de son activité en 2004, profitant de la reprise du trafic aérien. Le constructeur européen d'appareils turbopropulseurs pour le transport régional, qui est détenu à parité par EADS et Alenia, a livré 13 avions l'année dernière (contre 9 en 2003) et enregistré 12 prises de commandes (10 en 2003). Pour autant, ces résultats restent bien en deçà des objectifs annoncés au début de 2004. L'avionneur s'était alors fixé pour objectif de livrer une "quinzaine d'appareils neufs" et d'enregistrer de 15 à 20 prises de commandes.Le président exécutif d'ATR, Filippo Bagnato, assure que le groupe va afficher des "résultats économiques [Ebit] et financiers [cash-flow] positifs" pour 2004. Le constructeur estime son chiffre d'affaires à 543 millions de dollars pour 2004, "en progression de 25 % environ par rapport à 2003", a-t-il annoncé. La reprise du marché a permis à l'avionneur d'enregistrer "une progression du besoin en avions neufs". Et cette tendance semble se poursuivre en 2005, ATR enregistrant de la part de la compagnie low-cost indienne, Air Deccan, une commande de 30 appareils ATR 72-500 et 6 avions d'occasion.Cadences des livraisons. Et les perspectives économiques et commerciales du marché de niche du turbopropulseur doivent permettre à ATR de pérenniser son activité, au moins pour un temps. Le constructeur compte livrer une quinzaine d'appareils neufs en 2005 et 18 en 2006 et 2007. Et selon Filippo Bagnato, ce marché devrait profiter de la croissance générale du trafic aérien estimée à 5 % pour les trois prochaines années. ATR table aussi sur la forte demande du marché asiatique (plus de 8 % de croissance) et plus particulièrement du marché indien. Il anticipe ainsi des prises de commandes supplémentaires d'Air Deccan et d'autres compagnies low-cost asiatiques. ATR a enfin profité du "grand dynamisme du marché d'occasion" livrant 62 avions en 2004 (39 en 2003) et prenant part à 51 transactions (43 en 2003).Michel Cabirol
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