cite>Smoby-Majorette et Berchet paient la concurrence frontale qu'ils se sont jadis livrés. Un an après avoir racheté son challenger, Smoby-Majorette a clos son exercice 2005-2006 (clos le 31 mars) sur une perte nette de 25,7 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 349 millions. " C'est la première fois depuis notre création il y a quatre-vingts ans ", déplore Jean-Christophe Breuil, PDG de Smoby-Majorette. Une erreur de parcours due à la hausse du pétrole qui a grevé les coûts de fabrication de jouets en plastique et, surtout, à un manque à gagner de 14 millions suite à des livraisons ratées par Berchet à Noël dernier.Pour retrouver l'équilibre dès le prochain exercice et 5 % de marge opérationnelle sur l'exercice 2008-2009, le jurassien (2.800 salariés dont 1.300 dans l'est de la France) va " passer de six à quatre sites " cette année, mesure qui n'entraînera pas des suppressions d'emplois, assure Jean-Christophe Breuil. Parallèlement, Berchet sera désormais exploitée en location-gérance pour fusionner à terme avec Smoby. L'année 2006 sera aussi celle d'une " réflexion marketing " pour " définir le territoire des marques et leur distribution ". Le fabricant a déjà supprimé les doublons présents dans les collections de ses marques Smoby et Berchet.Miser sur le haut de gamme. À chacune, il va maintenant attribuer un positionnement clair. Sur un marché français du jouet en hausse à fin juin de 2,6 % sur un an (panel de NPD Europe), Smoby-Majorette veut mieux servir l'entrée et le haut de gamme, les deux segments actuellement porteurs. Les gammes de Noël 2007 refléteront cette nouvelle identité.D'ici là, le groupe table sur 4 % à 5 % de chiffre d'affaires annuel en plus, grâce aux jouets Smoby et aux petites voitures Majorette dont les ventes ont progressé respectivement de 25 % et 8 % au premier trimestre de l'exercice en cours. Berchet qui affiche, lui, un chiffre d'affaires en baisse de 16 %, va devoir se redresser.

latribune.fr

26 Sept 2008, 3:29

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