Le cas BNL mieux engagé

L'autre grand dossier qui agite l'Italie, à savoir l'OPA de l'espagnol BBVA sur BNL, coule pour l'instant des jours plus tranquilles. Seul rebondissement, samedi à Trieste, lors de son assemblée générale, Generali a essayé de clarifier sa position. Un élément déterminant pour l'issue de l'opération puisque l'assureur est le premier actionnaire de la cible avec 8,6 % du capital. Partant du principe que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, c'est le représentant de la Banque d'Italie qui s'est lui-même enquis de cette information. La réponse d'Antoine Bernheim, président de Generali, est un raisonnement en quatre parties. Primo : BNL n'est pas une participation stratégique. Secundo : Generali participera à une opération de marché transparente qui se produira dans l'intérêt de la compagnie, de ses actionnaires et de l'intérêt général. Tertio : aujourd'hui, il n'y a qu'une seule offre sur le marché, c'est celle de BBVA. Quatro : Si une autre offre publique se présente, Generali l'étudiera dans la mesure où elle sera plus intéressante que celle de BBVA. En attendant, l'assemblée générale de BNL qui devait se tenir samedi à Rome, en première convocation, n'a pas obtenu le quorum nécessaire. En tout cas, Generali y avait envoyé un représentant. Une nouvelle réunion est prévue pour le 21 mai. Sybil Rizk, à Trieste
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.