Philippe Torreton : "J'ai découvert un Freud déstabilisant"

Qu'avez-vous choisi dans la correspondance abondante entre Freud et Lou-Andréas Salomé où il est beaucoup question du narcissisme ?Pour la petite heure que nous avons pour cette lecture, Claire [Chazal] et moi, nous avons surtout retrouvé les lettres concernant le suicide de Viktor Tausk, disciple talentueux de Freud, l'un de ses admirateurs, et qui fut l'amant de Lou-Andréas. Et j'ai découvert un Freud déstabilisant, dur, égocentré. Il en sort une vraie violence et aussi une intransigeance incroyable dans le combat de Freud pour faire reconnaître la psychanalyse. Ce Freud, pour moi, est une découverte. Un génie pas génial en tout.Comment vous apparaît Lou ?Lou est très brillante. Je comprends la passion qu'elle suscitait. Étonnante femme qui remet Rilke sur des chemins qui ne soient pas que beaux. Qui découvre l'amour si tardivement...Grignan, et après ?Ici on passe des moments formidables. On apprend des choses. Après ? Un film, Jean de La Fontaine, de Daniel Vigne. Je joue Colbert. Et après encore un film et du théâtre...Propos recueillis par J.-P. B.
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