Tandis que Deutsche Börse (DB) et Euronext étudient les livres de comptes du London Stock Exchange (LSE), la spéculation va bon train. La Bourse allemande, qui semble plus pressée qu'Euronext, lancera-t-elle une offre ferme dès l'issue, ce soir, de cette procédure, dite dataroom ? Ou attendra-t-elle de connaître la décision du régulateur britannique de la concurrence (OFT) à la fin du mois ? Toujours est-il que les deux rivaux auront désormais les moyens de peaufiner leurs offres respectives. L'entourage du groupe allemand laisse entendre que les informations recueillies lui permettraient de revoir à la hausse le montant des synergies qui découleraient de sa fusion avec la Bourse de Londres. Répliquant ainsi à Euronext qui s'était targué de pouvoir réaliser le double - soit 200 millions d'euros - des économies avancées par DB. Pour autant, comme il l'a déjà maintes fois martelé, Werner Seifert, PDG de Deutsche Börse, n'entend pas relever le prix avancé dès la mi-décembre de 530 pence par action du LSE, qu'il juge comme un "bon prix". Mis à mal par une frange des actionnaires du groupe allemand ces derniers jours, le patron de la Börse reçu hier l'appui de State Street, actionnaire à 1,6 %. L'établissement financier ne voit pas de raison de renverser la direction de DB et considère un rapprochement avec le LSE comme opportun.

latribune.fr

26 Sept 2008, 5:55

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