Deux fonctions de haut niveau devraient tirer leur épingle du jeu en 2010. C'est d'abord tout ce qui est lié aux études et à la recherche et développement. Ces métiers devraient représenter un recrutement de cadres sur cinq, selon l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Explication : les entreprises investissant massivement dans l'innovation pour résister à la crise, la demande est donc bien là. Et ce, quel que soit le domaine d'activité : informatique, aéronautique, télécoms, etc. et même l'automobile. Les établissements publics comme l'Inra recrutent également des ingénieurs chercheurs.Quant aux ingénieurs spécialisés dans l'organisation et les systèmes d'information, ils demeurent largement sollicités. « La place grandissante des technologies de l'information dans les entreprises alimente la demande en ingénieurs réseaux, système, consultants en technologie. On recherche aussi des compétences pointues liées à la sécurité des réseaux. Et avec l'explosion de la communication mobile et l'arrivée de la 4G, les ingénieurs transmission radio sont également requis », souligne Yves Poilane, directeur de Sup Télécom. « Nous recherchons des ingénieurs dans le domaine des nouvelles technologies, notamment des profils spécialisés en multimédias », confirme Laurent Benazera, directeur du recrutement d'Open, une SSII. Par ailleurs, le renforcement des réglementations entraîne une demande croissante d'ingénieurs qualité ou sécurité. Mais les autres ingénieurs ne doivent pas s'inquiéter. Même issus de formations plus généralistes, ils se reconvertissent facilement. Leur diplôme mène à tout ! C.Q.

latribune.fr

01 Mars 2010, 11:51

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