La Bourse de Paris pique du nez

Après ses meilleurs trois mois depuis dix ans, le quatrième trimestre commence mal à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a accusé le coup après la baisse surprise de l'indice ISM (directeurs d'achat) manufacturier aux États-Unis. À la clôture, le CAC 40 plonge de 1,97 %, à 3.721 points. Du coup, les cycliques (Saint-Gobain, Alstom, Vinci, Lafarge) ont toutes perdu beaucoup de terrain (de - 2 % à - 4 %), mais c'est Michelin qui arrive en tête des baisses. Son directeur financier, Jean-Domi­nique Senard, a annoncé ne pas voir de signe de reprise. Le titre a reculé de 4,91 %. Renault et Peugeot ont également terminé dans le rouge, alors que les ventes de voitures neuves ont pourtant bondi de 14 % en septembre, pour le cinquième mois de suite.Les valeurs bancaires ont aussi fortement reculé, affectées par des augmentations de capital afin de rembourser les aides de l'État. La Société Généralecute; Générale (- 2,49 %) a annoncé avoir émis 1 milliard de dollars d'obligations. BNP Paribas (- 3,83 %) avait dévoilé, mardi, son augmentation de capital de 4,3 milliards d'euros pour rembourser les 5,1 milliards qu'il doit à l'État. France Télécome;lécom recule de 1,9 % sur fond de tensions sociales en raison de la vague actuelle de suicides. Pourtant, la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, a « renouvelé [?] sa pleine et entière confiance » au PDG, Didier Lombard, après l'avoir reçu.À l'inverse de ses concurrents, Bouygues a réussi à progresser (+ 0,23 %) grâce à un espoir de contrat de construction de 916 millions d'euros dans les Émirats. Vivendi (+ 0,26 %, porté par l'espoir de la vente de NBC Universal dont il détient 20 %) et Unibail (+ 0,18 %) sont les seules autres hausses de l'indice. Diane Lacaze? 1,97 %
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