Rebondissement dans la reprise de la raffinerie Petroplus

Nouveau rebondissement dans l\'affaire Petroplus. Le sort des 550 salariés de la raffinerie de Petit-Couronne près de Rouen devrait être tranché par les juges du tribunal de commerce mardi 4 septembre. La reprise du site, en redressement judiciaire depuis janvier dernier suite à la faillite de sa maison-mère suisse, pourra être accordée soit à la société NetOil de Rpoger Tamraz, soit à Ramzi Alafandi qui dirige Alafandi Petroleum Group (APG), à moins que les juges ne déclarent sa liquidation.D\'ici là, une réunion est programmée lundi soir à Bercy entre Ramzi Alafandi et les dirigeants du pétrolier anglo-néerlandais Shell. Le pétrolier, l\'un des anciens propriétaires de la raffinerie, a signé en juin dernier un contrat ponctuel d\'approvisionnement qui a permis au site de reprendre provisoirement ses activités.Shell dément tout désaccord avec les repreneursRamzi Alafandi, qui après avoir évoqué en début de semaine une offre de 2,5 milliards d\'euros permettant de moderniser le site, a retiré son offre jeudi avant de revenir dans la course vendredi soir, attribue en effet ses atermoiements à des discussions difficiles avec Shell. Le débat porterait sur la poursuite des approvisionnements en matière première avant que le repreneur soit en mesure de le fournir lui-même à la raffinerie. Une explication démentie par la direction de Shell.Ces deux repreneurs, basés l\'un (APG) à Hong-Kong, l\'autre (NetOil) à Dubaï, semblent inspirer une confiance très relative aux pouvoirs publics. Mais la liquidation pure et simple de la raffinerie et de ses 550 emplois est une option délicate alors que les chiffres du chômage viennent à nouveau de franchir un record. 
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