Le marché américain repart mais reste à un bas niveau

Aiguillonné par les ventes aux loueurs, le marché américain repart. Les immatriculations de voitures neuves aux États-Unis ont bondi en mai de 21,4 % (en tenant compte des ajustements saisonniers), à un peu plus de 1 million de véhicules, et de 21,6 % sur cinq mois. C'est le septième mois consécutif de hausse d'un marché automobile sinistré l'an dernier. Dans ce contexte, les gros « light trucks » (4x4, pick-ups), traditionnellement prisés par les consommateurs outre-Atlantique et générateurs de fortes marges, ont de nouveau le vent en poupe, grâce aux des prix raisonnables du carburant. Ils ont fait mieux en mai (+ 24,3 %) que les voitures (+ 19 %). Les constructeurs se gardent, toutefois, de pavoiser. Car le marché demeure à des niveaux historiquement bas. Sur une base annualisée, il atteint 11,5 millions d'unités à peine, contre certes 10,3 millions sur l'ensemble de 2009, mais 16,9 millions en 2005 et encore 16,1 millions en 2007, avant la crise. Jusqu'ici en perte de vitesse, Chrysler, désormais associé à Fiat, est reparti à la hausse (+ 32,7 %) en mai. Ford a bien progressé aussi (+ 23 %). Son pick-up F, le modèle le plus vendu outre-Atlantique, a même bondi de près de moitié. GM a crû, mais moins que le marché (+ 17 %). Les « Big Three » représentent ensemble 47,6 % du gâteau américain. Victime de ses déboires avec les millions de véhciules rappelés, Toyota (+ 6,7 %) est à la traîne. Honda aussi (+ 12,5 %). Mais, Nissan (+ 24,1 %) et le coréen Hyundai-Kia (+ 27,7 %) se défendent très honorablement. A.-G. V.Photo coupé Mercury 1949
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