tourismeLe président et fondateur du groupe Pierre et Vacances (P&V, Maeva, Center Parcs), Gérard Brémond, portait jeudi matin un regard positif sur les résultats dégagés pour l'exercice 2008-2009, clos au 30 septembre. Malgré un recul de 42,4 % de son bénéfice net part du groupe à 42,2 millions d'euros pour un chiffre d'affaires stable à 1,45 milliard d'euros, le dirigeant assurait que « le groupe a fait preuve d'une bonne résistance dans un contexte de très forte crise du tourisme ». L'activité location touristique reste rentable avec un résultat opérationnel de 41,9 millions (? 45 %).« le foncier est rare »Le second métier du groupe, la promotion immobilière aurait pu faire mieux (22,3 millions d'euros de résultat, contre 26,8 millions un an plus tôt) s'il avait été possible de lancer plus de programmes. Mais « le foncier est rare », regrette Gérard Brémond. La demande, soutenue par l'extension des avantages fiscaux de la loi Scellier aux résidences de tourisme, est « prometteuse ». Au 30 septembre, les réservations immobilières atteignent 395 millions d'euros et dépassent le chiffre de l'année 2008-2009 (303,3 millions).Alors que la crise dans le tourisme n'est pas terminée, Pierre et Vacances préfère miser sur l'immobilier. Son objectif est d'ajouter 15.000 appartements à son parc, soit une croissance de 50 %. Cet objectif intègre les projets en cours et notamment la construction des Center Parcs de Moselle et d'Isère, des partenariats comme celui signé avec Accor dans les résidences urbaines et des acquisitions, explique le responsable de Pierre et Vacances.Restera ensuite à commercialiser ce nouveau parc auprès des vacanciers. Plus que jamais, Pierre et Vacances mise sur Internet et sur le développement de la vente en direct. La segmentation de ses marques pourrait aussi être accentuée. Pour mener à bien l'ensemble de ces chantiers, l'équipe de direction vient d'être renforcée par l'arrivée de Sven Boinet au poste de directeur général du groupe. Héléna Dupuyobjectif : ajouter 15.000 appartements à son parc, soit une croissance de 50 %.

latribune.fr

04 Déc 2009, 1:45

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