Discrètement mais sûrement, le groupe Bolloréeacute; conforte sa présence dans le secteur du jeu vidéo. Vincent Bolloréeacute; et son fils ainé Sébastien, « la tête chercheuse du groupe en matière de nouvelles technologies », poursuivent leur montée au capital du distributeur d'accessoires pour jeux vidéo Bigben Interactive. Ils viennent de franchir « en hausse le seuil de 15 % du capital et détenaient le 25 juin 2010 15,09 % du capital de Bigben Interactive et 15,07 % des droits de vote », selon un avis publié par l'Autorité des marchés financiers. Développement du groupePas question cependant de prendre le contrôle de Bigben Interactive dont la capitalisation boursière dépasse les 94 millions d'euros, assure le groupe dans une déclaration d'intention. Et précise que cet investissement « est un placement financier réalisé dans le cadre du développement du groupe Bolloréeacute; dans le secteur de la communication et des médias ». Reste que ce discours n'est pas sans rappeler celui qu'a eu Vincent Bolloréeacute; quand il est entré au capital d'Havas ou d'autres sociétés dont il a fini par prendre le contrôle... « La montée au capital de Bigben Interactive a été réalisée en accord avec son président fondateur Alain Falc », souligne dimanche un porte parole du groupe. C'est en septembre 2009 que Bolloréeacute; entre par la petite porte dans Bigben Interactive en s'offrant 6 % du capital. Trois mois plus tard, fin 2009, le père et le fils grimpaient à 11,7 % dont 1,59 % pour Sébastien Bolloréeacute;. Ce dernier devrait logiquement faire son entrée au Conseil d'administration de Bigben Interactive fin juillet.Basé à Lille, Bigben Interactive revendique 32 % de part du marché des accessoires des jeux vidéo en France. Le distributeur n'a pas été épargné par la chute des ventes et a vu son résultat net pour son exercice 2009-2010, baisser de 27,5 % à 11,9 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires en recul de 4,8 %, à 93,8 millions d'euros. Bigben Interactive a tout de même tenu son objectif de dégager une marge opérationnelle au-dessus des 15 %. Sandrine Bajo

latribune.fr

04 Juill 2010, 23:23

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