Auto Escape se tourne vers l'international

cite>Auto Escape fête ses dix années d'existence dans un contexte particulièrement difficile. Le courtier en location automobile, qui a négocié des tarifs avec 250 entreprises de location automobile dans 125 pays pour les proposer via son site et son centre d'appels aux clients individuels, est confronté en 2009 à une évolution radicale de son environnement sous l'effet de la crise. Malgré tout, Bruno Couly, le président d'Auto Escape, tire un premier bilan positif de son exercice 2009, clos au 30 septembre. « Je confirme que la société a enregistré une dixième année de croissance », annonce le dirigeant à « La Tribune » sans afficher une performance aussi importante que les précédentes années, marquées par une progression moyenne de l'activité de 32 % par an. La société étant cotée en Bourse, le dirigeant refuse de s'exprimer sur l'évolution de la rentabilité, après avoir connu neuf ans de bénéfices. Cette prudence est le reflet d'une année particulièrement difficile. L'activité d'Auto Escape est directement liée à celle des entreprises de location. hausse des tarifs en vueCes dernières ont procédé en 2009 à de fortes réductions de leur flotte, de l'ordre de 15 % en moyenne en Europe, d'une part pour s'adapter à la crise et, d'autre part, parce que les constructeurs automobiles restreignent les flottes dédiées aux loueurs. En conséquence, cette année, l'offre était souvent inférieure à la demande en 2009 et les loueurs sont moins tentés de faire appel à des distributeurs extérieurs. Une tendance identique devrait perdurer en 2010. « Elle va se traduire par des hausses des tarifs de location », prévient Bruno Couly.Dans ce contexte, Auto Escape veut montrer à ses partenaires qu'il peut être une source de valeur ajoutée, explique le président du courtier. Dans cette optique, la société a développé des services qui prolongent son activité dans le domaine du courtage en assurances et dans le rachat de franchises. La stratégie de valeur ajoutée passe également par une plus grande internationalisation de l'entreprise. « Nous devons être capables d'apporter aux loueurs une clientèle étrangère de voyageurs. » La société s'est implantée dans neuf pays depuis 2006. Et elle s'apprête à annoncer l'ouverture de deux filiales, en Suède et en Norvège. « Ces pays ont été moins touchés par la crise et leur potentiel de développement est fort », souligne le responsable de l'entreprise de services. Cette stratégie a l'approbation de son principal actionnaire, Montefiore Investment, présidé par Éric Bismuth. Cette société, également actionnaire du groupe hôtelier B&B, précise qu'elle partage avec Bruno Couly l'ambition d'Auto Escape d'être « un acteur européen de son secteur ». Montefiore travaille en étroite relation avec Jean-Christophe Brun, le directeur financier d'Auto Escape. Ensemble, ils sont prêts « à saisir des opportunités de croissance externe conséquente ».Les ambitions du groupe impliquent des enjeux technologiques. L'entreprise veut être connectée en temps réel aux stocks des loueurs. C'est le domaine d'Alain Valdenaire, directeur des opérations, présent dans l'entreprise depuis sa création par un couple qui revenait de quinze années passées aux États-Unis. nBruno Couly,président d'Auto Escape, tire un premier bilan positif de son exercice 2009.Alain Valdenaire, directeur des opérations.Jean-Christoophe Brun, directeur financier.Éric Bismuth, président de Montefiore Investment, principal actionnaire d'Auto Escape.La société s'est implantée dans neuf pays depuis 2006. Elle s'apprête à annoncer l'ouverture de deux filiales, en Suède et en Norvège.
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