François Hollande tente de tranquilliser les salariés de Petroplus à Petit-Couronne

\"L\'Etat est à leurs côtés\", telle est le message que souhaite faire passer le Président de la République aux salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne en acceptant de les rencontrer ce samedi matin, en marge d\'un déplacement dans l\'Eure. François Hollande n\'avait en revanche pas d\'annonce concrète et précise à délivrer concernant d\'éventuels repreneurs pour le site de Val-de-Reuil : \"Je ne peux rien leur faire comme promesse définitive, ça dépendra beaucoup de l\'existence et de la force du repreneur\" a-t-il dit. Avant de poursuivre : \"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions\" mais considère que \"l\'État ne peut pas être le repreneur\" et que Shell \"doit prendre sa part\" de responsabilité dans la reprise et la dépollution du site de Petroplus.\"On ne va pas mourir en silence\"Petroplus emploie 470 salariés dans cette commune, entre cinquante et deux cents d\'entre eux attendaient le président ce samedi matin. \"Ca fait plus d\'un an qu\'on se bat pour nos emplois, pas pour avoir de meilleures conditions de licenciement. On ne va pas mourir en silence\", a déclaré Yvon Scornet, porte-parole de l\'intersyndicale. Le site a déposé son bilan le 24 janvier 2012 et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre dernier.Trois mois de plus ?Alors que le tribunal de commerce de Rouen a laissé jusqu\'au 5 février (soit trois mois) aux industriels interessés pour déposer une offre de reprise, le syndicaliste prône \"une prolongation de trois mois (...) pour bien étudier les solutions de reprises\". François Hollande a, lui, souhaité qu\'à cette date du 5 février \"on ait une solution\". Il était accompagné du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg et de celui des Affaires étrangères, Laurent Fabius.Lors de sa première visite il y a un an, François Hollande, alors en campagne pour l\'élection présidentielle, avait appelé l\'Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d\'un repreneur si Petroplus devait s\'avérer défaillant. \"Où est l\'Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République?\" avait-il martelé.POUR ALLER PLUS LOINPetroplus : l\'histoire d\'un combat collectif pour sauver la raffinerie de Petit-Couronne Petroplus: pourquoi les raffineries européennes sont condamnées
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