Les valeurs locatives vont rester sous pression

Quelles sont les grandes tendances du premier semestre ?Nous sommes sur un marché totalement lié à la conjoncture économique et à la crise financière. Les investisseurs ont du mal à se faire financer sur ce marché dégradé. Les taux de capitalisation ont considérablement augmenté : 150 à 200 points de base entre décembre 2008 et août 2009. De plus, l'accès au crédit est complexe. Dès lors, le marché est moins attractif depuis fin 2008. Cela étant, 2009 ne sera pas une année catastrophique mais moyenne, même si les chiffres seront largement inférieurs à ceux de 2007 et 2008. Autre grand phénomène, le manque de prises à bail favorise un stock de bâtiments disponibles relativement important, notamment en Île-de-France et dans la région lyonnaise. Et les valeurs locatives subissent une forte pression.Pensez-vous que cette tendance va se poursuivre ?Oui, en 2009, voire en 2010. Les utilisateurs vont avoir un choix important d'autant que certains bâtiments sont libres depuis plusieurs mois. Même si des marchés clairement identifiés, comme Lyon et l'Île-de-France où la demande est restée relativement soutenue alors que le marché est beaucoup plus calme dans les autres régions. Je pense que la pression sur les valeurs locatives va se poursuivre au second semestre et qu'il faudra attendre la mi-2010 pour retrouver un marché stabilisé. D'ici là, les bailleurs vont devoir être attentifs. Cela étant, comme aucune opération n'a été lancée en blanc cette année, compte tenu du contexte, il n'y aura pas d'offre neuve supplémentaire d'ici à la fin de l'année. Ce qui permettra de rééquilibrer le marché.Propos recueillis par Béatrice Delamotte interviewDidier Terrier, directeur général adjoint de DTZ
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