Le grand emprunt fait le plein de propositions

ÉconomieOn prête beaucoup au grand emprunt. Hier, Christian Estrosi s'est fait le héraut des propositions des industriels. Depuis des mois, fédérations professionnelles, industries de tous secteurs, think tank en tout genre ont multiplié les contributions, qu'ils ont d'ailleurs d'ores et déjà communiqué à la commission Juppé-Rocard sur le grand emprunt. Le ministre de l'Industrie a estimé nécessaire de donner un éclairage d'ensemble à ces contributions. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la perspective de bénéficier de la manne de 25 à 50 milliards de l'emprunt national a été stimulante. Le ministre de l'Industrie a retenu trois axes de propositions : d'abord, relever les défis des trente prochaines années sur le réchauffement climatique, le développement du numérique et le vieillissement de la population (véhicule électrique, informatique en nuage, développer la télé-santé?), ensuite, miser sur les technologies les plus stratégiques qui irriguent l'innovation des autres branches industrielles (micronanoélectronique, logiciels embarqués, nanomatériaux, biotechnologies?) et enfin, créer les conditions favorables à l'innovation en renforçant les outils qui ont fait leurs preuves (nouvel écosystème de pôles de compétitivité, resserrer les liens entre recherche publique et industrie).Le Medef a quant à lui publié sur son site Internet l'intégralité de son rapport sur le grand emprunt. Une réflexion qui, si elle porte sur les priorités d'investissements, vise aussi à à améliorer la situation des finances publiques. Ce rapport s'articule en 9 propositions. La dernière d'entre elles résume bien l'esprit du travail mené, puisqu'elle suggère de conditionner le montant de l'emprunt à la réduction de la dépense publique. Plus classiquement, l'organisation patronale propose de « favoriser un nombre restreint de programmes transversaux multisectoriels », de « focaliser les investissements sur les filières d'avenir (éco-technologies, biotechnologies-santé et info-nanotechnologies), « d'investir dans les infrastructures productives : numériques, électriques, logistique-transport multimodal », de renforcer les fonds propres des PME-ETI, de systématiser les coopérations public-privé? Le Medef estime enfin qu'il faudrait assurer un retour sur investissement de cet emprunt à un horizon de dix à quinze ans. A. E.la perspective de bénéficier de la manne de 25 à 50 milliards de l'emprunt national a été stimulante.
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