Un bilan très positif pour la « communication responsable »

Tandis qu'à Copenhague, les grands de ce monde tentent une nouvelle fois de trouver les voies d'un développement durable, à Paris, l'UDA (Union des annonceurs) présente le bilan des actions mises en ?uvre dans le cadre des engagements de sa charte de communication responsable (voir encadré). Lancée en 2007, dans le sillage du Grenelle de l'environnement, cette initiative préventive, qui a reçu le soutien de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) doit donner aux annonceurs et à leurs agences les moyens de réduire significativement l'impact environnemental de leurs communications. « Les enjeux couverts par la communication responsable sont nombreux. Quels messages l'entreprise peut-elle ou ne peut-elle pas diffuser?? Pour quelle efficacité optimale?? De quelle manière peut-elle le faire?? Sur quels supports?? Les 39 groupes ou entreprises signataires de la charte ont mis en ?uvre des actions destinées à apporter une réponse pertinente à chacun de ses enjeux », avance Dominique Candellier, directrice communication et développement durable de l'UDA.des signataires engagés Et de le prouver en annonçant qu'au total, près de 500 actions ont été menées dans les entreprises signataires. Un bilan plus que positif qui laisse penser que cette nouvelle exigence est désormais prise très au sérieux par les annonceurs. « De nouveaux champs d'action sont apparus en 2009. Alors qu'en 2008, très peu d'entreprises avaient mis en place des formations aux principes de la communication responsable, on note qu'aujourd'hui, 78 % des signataires se sont engagés dans cette voie. Par ailleurs, près d'un signataire sur deux a mis en place des actions destinées à diminuer l'impact environnemental des actions de marketing direct », poursuit Dominique Candellier, qui reconnaît toutefois que certains points restent à améliorer. À commencer par l'utilisation des données personnelles, l'implication des parties prenantes externes (ONG, associations de consommateurs?) dans les processus de validation des communications et la réduction de l'impact des publicités dans les médias. « ça commence à bouger »« Sur ce dernier item, les choses commencent seulement à bouger, nous sommes en effet en train de développer avec l'ensemble des acteurs de la communication et le cabinet PricewaterhouseCoopers un outil que permettra de déterminer l'impact environnemental d'une campagne en fonction des supports retenus », indique la directrice communication et développement durable de l'UDA. En attendant que cet outil soit opérationnel, certaines entreprises ont mis en place des actions spécifiques pour intégrer l'impact environnemental dans les critères de choix de leurs supports de communication. En matière d'événementiel, un annonceur a ainsi répertorié des événements responsables et a formalisé ces expérimentations au sein d'un guide interne d'événements « éco-friendly ». Une initiative que l'UDA et son partenaire Ethicity, cabinet conseil en développement et marketing durable, entendent valoriser à travers l'édition d'un guide « Clés pour une communication responsable » (1) destiné à tous les annonceurs, adhérents ou non de l'association professionnelle. Un ouvrage d'évangélisation en quelque sorte.Rita Mazzoli(1) www.uda.fr/communication-responsable/.
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