étudeLes entreprises ont besoin de diplômés en intelligence économique. C'est ce que montre l'étude d'insertion menée auprès des diplômés du master Icomtec de l'université de Poitiers, le plus ancien dans cette discipline ? il a été créé en 1996. Menée auprès des trois dernières promotions, l'étude montre que les étudiants se placent sans difficulté : 64 % d'entre eux travaillent en contrat à durée indéterminée, 24 % en CDD, 4 % travaillent en indépendants et la même proportion est en stage tandis qu'un pourcentage identique est en contrat-recherche. Ces deux dernières catégories concernent les plus jeunes diplômés. Ces jeunes spécialistes travaillent à 52 % dans des structures de moins de 200 employés, essentiellement en sociétés de conseil, notamment de e-réputation, ou dans des collectivités territoriales. Ils occupent des emplois directement branchés sur leurs études : 40 % exercent des métiers liés à la veille et à l'intelligence économique, 16 % travaillent au développement économique d'une région et 16 % dans un service de marketing. Ces deux derniers métiers réclament souvent des compétences en intelligence économique. experts en lobbyingBref, les diplômés de l'Icomtec trouvent aisément un emploi, 76 % signent même leur premier contrat en moins de trois mois. « À plus long terme, ils quittent les stricts métiers de l'intelligence économique pour occuper des postes à responsabilité, comme directeur du lobbying dans une grande entreprise, par exemple?», souligne Nicolas Moinet, le responsable du diplôme. Il explique cette réussite par les forts besoins des entreprises, l'absence de cloisonnement entre la formation et le monde économique et l'avance technique des formations en intelligence économique sur les pratiques des sociétés? P. J.

latribune.fr

07 Déc 2009, 1:44

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