Chez Schneider, la mixité, c'est bon pour les affaires

Recrutement, responsabilités, rémunérations, formation. L'accord sur l'égalité hommes-femmes négocié chez Schneider Electric, fin 2004, n'oublie aucun des thèmes à aborder pour promouvoir la mixité. Signé pour une durée indéterminée, il fait deux fois par an l'objet d'un suivi par une commission paritaire. En matière de salaires, les écarts ont été réduits à moins de 1 %. Côté embauches, l'objectif de 30 % de femmes recrutées à des postes d'ingénieurs et de cadres a été atteint fin 2008. « Au-delà, nous nous heurtons à un manque de candidatures, lié au faible nombre de femmes qui se forment à nos métiers, notamment dans les écoles d'ingénieurs », observe Mai Lan Nguyen, responsable du management des talents et de la performance, qui oeuvre depuis un an au développement de la mixité chez Schneider Electric au niveau mondial. Le groupe affiche par ailleurs un taux de féminisation de 13 % au niveau des postes clés. « Nous organisons chaque année des revues de talent. Afin de favoriser la promotion des femmes, nous avons décidé d'organiser à leur attention des revues spécifiques. Sur un pool de talents de 2.000 personnes, nous comptons aujourd'hui 20 % de femmes. Nous nous sommes fixés un objectif de 25 % à la fin 2011 », explique Mai Lan Nguyen qui entend sensibiliser ses 20.000 managers. C. G.
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