Benoît Chapon, un guide high-tech pour l'Asie

Un mois pour Benoît Chapon, c'est dix jours à Paris, dix jours à Dalian en Chine, où il a ouvert un bureau en mars 2007, et dix jours au Japon, où vivent sa femme et son fils, âgé de 10 ans. Le tout ponctué de voyages réguliers en Corée. L'Asie est pour lui une «?vieille amie?». Quand la société danoise Uniras, pour laquelle il dirigeait, après les avoir créées, les filiales française et italienne, a été rachetée par une société américaine, il a créé Ki-Esprit en 1990. Basée d'abord à Paris puis également au Japon, cette société aide les jeunes entreprises du secteur high-tech (logiciel, Internet, multimédia et télécoms) à financer leur activité de recherche et développement puis leur croissance. Quand elles ambitionnent de partir à l'étranger et plutôt vers l'Asie, Ki-Esprit les y accompagne, leur trouve un partenaire, des financements, etc.médiation interculturelleBenoît Chapon n'a pas choisi cette activité par hasard. « C'est un mélange d'apprentissage, d'amitié et de travail », avoue-t-il. L'apprentissage pour lui se résume à celui des langues. Il en parle... 8 ou peut-être 9 ? Il est obligé de les énumérer pour s'en souvenir. Le français, bien sûr, sa langue maternelle, puis l'anglais, l'allemand, l'italien, le danois, qu'il a appris lorsqu'il travaillait pour Uniras, le russe, qu'il n'a que rarement pratiqué alors qu'il l'a étudié pendant toute sa scolarité. A cela s'ajoutent le japonais, qu'il parle couramment aujourd'hui, « nécessité absolue si l'on veut travailler avec des Japonais », affirme-t-il, le chinois, qu'il étudie 3 heures par jour, et le coréen. Il développe ses activités sur la Corée et c'est pour cela qu'il lui faut apprendre la langue. Mais cela ne lui pèse pas, ces connaissances lui permettent de jouer pleinement le rôle de médiateur qu'il affectionne. « Parler chinois est important quand une entreprise française s'implante, pour qu'elle comprenne bien ce qui est en jeu et pour que les Chinois paient ! ». La médiation interculturelle a toujours été son « truc ».Mais Benoît Chapon avoue qu'il commence à fatiguer. « Ce sont surtout les 400.000 km par an qui commencent à peser... » Sans quoi, il a trouvé son équilibre entre les différentes villes, les différentes cultures, les différentes langues qui font son quotidien.Son mois d'avril est un peu chargé, il faut boucler les dossiers de crédit impôt recherche de ses clients. Mais après, il prendra une semaine de vacances au mois de mai. Il ira en Corée passer une sept jours avec un professeur particulier, « pour progresser un peu en coréen et traduire une nouvelle coréenne en français ». Déjà, il a traduit du coréen en français, Confucius raconté aux enfants, mais il n'a pas eu le temps de s'occuper de trouver un éditeur. Plus tard, c'est-à-dire très bientôt, il veut apprendre la langue des signes, la seule langue universelle... Paresseux s'abstenir ! nIl aide les entreprises high-tech à se financer et à se développer en Asie.
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