Bionetwork accélère l'effet des médicaments

Son premier brevet, déposé il y a deux ans, vient d'être validé par l'INPI : Bionetwork a mis au point une forme galénique sublinguale nouvelle, non pas orodispersible, mais conçue pour pénétrer directement le système vasculaire. En clair : une révolution qui permet d'augmenter considérablement la vitesse d'action des molécules. « Les médicaments, sauf s'ils sont administrés par injection, passent par l'estomac et l'intestin, précise François-André Allaert, cofondateur en 2008 de cette société avec Patrice Binay. Il faut donc attendre 45 minutes à une heure pour qu'ils deviennent efficaces. Notre solution permet de réduire l'attente à deux minutes (cinq maximum). » Pour certaines pathologies, telle la migraine, sur laquelle le laboratoire travaille, le gain est évident.Des médicaments réactualisés Le procédé devrait, en tout cas, séduire les laboratoires phamaceutiques en offrant une seconde vie à leurs inventions passées dans le domaine générique. « Notre brevet, appliqué à leur médicament, donnera un nouveau produit, doté d'une nouvelle valeur ajoutée, qui ne sera pas ?génériquable?, précise François-André Allaert. Les industriels auront ainsi une possibilité nouvelle de protéger leurs parts de marché. » Pour héberger cette nouvelle activité, Bionetwork a acquis un terrain, à Dijon, où les travaux pourraient débuter dans un an : la première tranche prévoit 700 m2 de bureaux, qui hébergeront une petite équipe de 5 à 10 chercheurs (au démarrage). Alexandra Caccivio, à Dijo
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.