L'iPhone 4 conforte l'attrait de l'écosystème d'Apple

L'iPhone 4 est-il vraiment « la plus grande avancée depuis le premier iPhone » comme l'affirme Steve Jobs ? à grand renfort de superlatifs comme à l'accoutumée, la firme à la pomme se targue d'avoir créé « le smartphone le plus fin au monde » et « le meilleur appareil jamais conçu pour le jeu et le divertissement », grâce au gyroscope intégré, très prometteur pour les éditeurs de jeu. Malgré l'absence de surprises, les avis étaient plutôt positifs au lendemain de la présentation de la quatrième version du smartphone d'Apple, dont un prototype volé ou perdu avait été dévoilé courant avril. « L'iPhone 4 n'est peut-être pas aussi révolutionnaire que le premier mais Apple continue d'être le moteur de l'innovation du secteur » estime Carolina Milanesi, du cabinet Gartner. « Dans l'image, à rebours de la course aux mégapixels des autres fabricants, comme Nokia et Sony Ericsson, Apple cherche à proposer ce qui peut faire la différence. » Ainsi la démonstration de FaceTime qui permet de réaliser des appels vidéo en wi-fi a impressionné les analystes. « Apple réinvente la visiophonie comme on en a rêvé alors qu'elle n'avait jamais décollé car l'expérience était abominable » explique l'analyste de Gartner. Cette fonction pourrait devenir « un must-have » et inciter 20 % des 50 millions de propriétaires d'iPhone à acheter le nouveau modèle, selon le courtier BMO Capital. Certains experts prédisent qu'elle sera ajoutée aux iPad, voire aux iPod. 5 milliards d'applicationsFace à la concurrence des téléphones sous Android, le système d'exploitation (OS) de Google, Apple a voulu démontrer la force et l'attrait de son écosystème aux développeurs. Steve Jobs a révélé que plus de 5 milliards d'applications ont été téléchargées sur l'App Store. Selon lui, Apple franchirait le cap des 100 millions d'appareils fonctionnant sous son propre OS vendus ce mois-ci et son magasin en ligne iTunes posséde les coordonnées bancaires de 150 millions d'inscrits. Son réseau de publicité mobile iAd, qui reversera aux développeurs 60 % des revenus générés, a déjà reçu 60 millions de dollars d'engagements d'annonceurs avant son lancement le 1er juillet. D. C.
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