Quel risque pour le profil financier du groupe ?

Les rappels de véhicules ne sont jamais très agréables pour les constructeurs, qui, outre l'atteinte à leur image, sont contraints de mettre la main au portefeuille. Pour l'heure, le problème des accélérateurs va se traduire par un coût pouvant aller jusqu'à 1,4 milliard d'euros. Mais c'est sans compter sur les conséquences sur les ventes. En Bourse, les déboires de Toyota l'ont fait chuter de près de 20 % depuis la mi-janvier. Ils ont motivé les agences de notation à mettre Toyota sous surveillance négative à l'image de Mood'ys hier. Mais la réaction boursière ne tient pas uniquement au risque financier. « Le problème actuel de Toyota n'est pas d'ampleur à remettre en question sa solidité financière même si, au final, sa note devrait baisser d'un cran. C'est plutôt un souci d'image et les conséquences commerciales que cela pourrait engendrer », explique Alain Lopez, analyste crédit chez Octo Finances. Moins que son profil financier, l'affaire des rappels entame surtout la crédibilité du seul constructeur généraliste de taille mondiale à être bénéficiaire. Or, en matière de confiance, les investisseurs sont souvent aussi intraitables que les clients. Gaël Vaut
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